VraiEsclavagiste
par le 06/02/25
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Il est tard, je le concéde... presque 1 heure du matin...
Dans 4 heures, je claquerai des dents et j'aurais des frissons,  car chacun fait ce qu'il lui plaît, plaît, plaît !
Alors ce post comporte tous les défauts qui vont avec !

Mais je voudrai revenir sur un terme...
Celui de "Brat"
 

Je suis parfaitement conscient que mon post va  paraître 'vieux con", celui qui a tout vu, tout entendu...
Mais quand j'ai commencé le BDSM -et oui ! il y a déjà 25 ans, un temps que les jeunes de moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !!!- il n'y avait pas cette "mode" de mettre des adjectifs pour un oui, pour un non, et la sexualité etait binaire, tout comme les rôles: Masculins/féminin, Maître/ soumis voir esclave...
Point.
On peut être d'accord ou pas, mais , au moins, les choses étaient claires !

En réalité, il n'y a que depuis peu que le mot "brat"  est apparut....
Peut-être une bonne idée de cours pour l'histoire de l'apparition des termes dans le BDSM  dans une école BDSM (avec punition à la clef, cela va de soi !)
Ceci dit...
Outre le coté terme, être "Maitre" peut facilement monté à la tête...
Le BDSM est en soi un appel d'air pour tous les psychopathes, les pervers narcissique ayant juste vu une ou deux vidéos BDSM...
Les empereurs Romains avaient, lors de leur "Triomphe" un esclave qui portaient la couronne de laurier tout en répétant sans cesse:
"Souviens toi que tu n'es qu'un homme"
Le coté "Brat"  puisque le terme à pris, a ce coté: rappeler au Maître qu'il n'est qu'un homme...
Mais je reste de la vieille école: une femelle se soumet, ( se sous-met) et donc accepte les décisions de son propriétaire ou pas...
Pour continuer avec une  analogie historique,  dans  les temps anciens...
A-t-on jamais vu un satrape, recevant un ordre de son empereur dire: "oui, j'entends ce qui est dit, mais je suis "brat," donc je me permets de lui dire que je l'emmerde?" !
Youpiee : je fais ce qui me plaît et emmerde mon empereur car je suis brat !!!
J'entends les ordres mais mon coté brat fait que...( mettre ce que vous voulez)..???

UN PEU DE SÉRIEUX QUAND MÊME!!!


 

 

Posté dans: Lexique/Definitions
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ZarathoustraDom
Désolé de vous contredire, mais puisque vous faites appel à l'histoire, les révoltes d'esclaves contre l'ordre établi (antique, féodal, religieux, colonial...) sont nombreuses. A titre d'exemples (liste non exhaustive) : - les trois "guerres serviles" de la Rome antique (dont Spartacus est le représentant le plus célèbre) ; - la colonie libre de Gaspar Yanga vers 1570 près de Veracruz au Mexique ; - les nombreuses révoltes aux Etats-Unis d'esclaves noirs (New-York 1712 et 1741, New Orleans 1811...) ou amérindiens (guerre séminole de 1835-1838...) ; - la cérémonie du Bois Caïman à Haïti en 1791, qui ouvre la voie à l'indépendance de ce pays ; - la célèbre mutinerie du Bounty en 1789, en révolte contre le comportement esclavagiste de leur capitaine... ; - d'une façon générale, toutes les révolutions dans le monde (par ex. la Révolution Française de 1789) sont une contestation de l'ordre établi contre les "maîtres" du moment par les "esclaves" du moment ! - Bref, votre argument historique ne tient pas la route un seul instant, me semble-t-il. Mais peu importe en réalité : le vrai reproche que je ferais à votre message est autre, et porte sur les points suivants, dont vous semblez d'ailleurs être conscient quand vous indiquez le risque d'être traité de "vieux con" de la "vieille école", sans pour autant en tirer les conséquences : 1/ des propos sexistes : "une femelle se soumet, ( se sous-met) et donc accepte les décisions de son propriétaire ou pas..." il n'y a pas que des "femelles", qui se soumettent, mais aussi des "soumis" ! Et par ailleurs, il y a aussi des "femelles" Domina... 2/ vous omettez à l'évidence de considérer que le mouvement #metoo est passé par là, et qu'une femme, même soumise, "accepte les décisions de son propriétaire"... si elle le veut bien : le consentement est un élément essentiel de nos pratiques ! Sinon, il s'agit d'un viol, qui relève du droit pénal, ou, tout au moins, d'une situation d'emprise néfaste ; 3/ et surtout, une femme totalement soumise et passive, sans personnalité, sans affirmation de ses désirs et envies propres, dans un couple sans échange ni dialogue sur les envies et attentes mutuelles, de mont point de vue, est triste comme un jour de blizzard sans soleil ! Enfin, tout cela n'est que mon avis, et j'espère que vous comprendrez que l'on puisse avoir un avis différent du vôtre... En tout cas, que votre avis n'engage que vous et celle qui partage votre vie, mais pas toute la communauté BDSM.
J'aime Il y a 9 heure(s) Edité
Good Girl 佩玲
J'ajoute quelques grains de sels.. (j'me permets de faire ma brat justement, hein!) L'emploi du mot "brat" a émergé sur les premiers forums et discussions en ligne dès 1990... Certes, en premier dans des cercles anglophones, mais son utilisation a rapidement été adoptée par toutes les autres "phonies". Si à l'origine, le terme de "Brat" définissait un comportement plus ludiques et rebelles, avec la popularisation des réseaux BDSM et l'évolutions des mœurs, aujourd'hui, brat désigne + une forme subversive de soumission basée sur la provocation, la recherche d'un cadre...et de punitions, et bien sûr, le "test des limites"... " On peut aussi débattre du bien fondé de cette étiquette : avec la "modernisation" des mentalités, et après "MeToo" comme le souligne ZarathoustraDom, n'importe quelle soumise peut être considérée comme brat, juste parce qu'elle ne kiffe pas le protocole, cherche de l'attention, ose "chambrer" un peu son dominant, ou pire, selon certaines "écoles", les soumises qui ont juste la langue bien pendue, kiffent trop les débats, ont trop d'avis...sont des brats! Mais... Avoir quelques "attitudes" brat n'empêchera pas une soumise d'être une "bonne soumise", n'est ce pas? Finalement, "brat", c'est aussi un trait de caractère comme "joueuse", "espiègle", "drôle".... non? Et c'est là que je reprends votre phase, VraiEsclavagiste : "Le coté "Brat" (...) rappelle au Maître qu'il n'est qu'un homme"... Effectivement ! Je le pense sincèrement, une "brat" face à un dominant, c'est une histoire de contrôle, et plus exactement, du self-control du Dominant. Bah oui. Une soumise qui offre une soumission spontanée et qui connaît par coeur les 12 positions de la soumise ne sortira jamais un dominant de sa zone de confort. Alors qu'une brat, il va falloir prendre de la hauteur, savoir parfois se remettre en question, et user de créativité, pour amener sa brat à se soumettre.
J'aime Il y a 22 heure(s)